vendredi 28 septembre 2007

mercredi 26 septembre : Dresden quand tu nous tiens !

Dresden... C'est une ville à l'architecture baroque, appelée aussi la Florence de l'Elbe. Une jolie ville, ouaip, mais j'avoue avoir été un peu déçue.
Bon faut dire qu'à 6h pétantes, à peine remise de mes aventures noctures, j'étais déjà debout, pour retrouver mes Kommilitonen (camarades) en bas de l'immeuble à 6h50... ça aide pas à avoir les yeux en face des trous. Le voyage en bus, plein à craquer d'étudiants endormis (tous les Erasmus du cours d'allemand, avancés et débutants, plus un groupe d'Ukrainiens et de Russes) a quand même duré 3h. Dresden c'est une ville de playmobil, tout y est bien tracé, bien découpé, bien coloré, bien empaqueté... c'est joli j'dis pas, mais ça manque de vie, c'est aseptisé. Bon évidemment on la regarde autrement quand on connaît son histoire, à cette ville, entièrement détruite en février 1945 par les forces alliées (35 000 morts!). À la différence de Berlin, Dresden a été en grande partie reconstruite, à l'identique.

Mon premier contact avec Dresden s'est fait en bus... c'est pas vraiment le genre de trucs qui me bottent les excursion en car. Après ça on a droit à une "vraie" visite à pieds dans le centre historique de la ville, là encore c'est bien joli mais assez froid. La guide est dynamique et plutôt intéressante, dommage qu'elle parle si vite... je décide de capter une explication sur deux histoire de ne pas me brûler les neurones. Ce que j'en retiens, c'est que Dresden s'est surtout développée au XVIIIè siècle, sous l'impulsion d'un souverain, Frédéric-Auguste Ier, plus connu sous le nom d'Auguste II (cf. photo pour voir son minois, c'est le mec sur le cheval), passionné d'art et de femmes (plus de 15 maîtresses officielles, et le double d'enfants... mais seulement un reconnu qui lui succédera sur le trône et fera construire l'un des plus célèbres bâtiments de la ville, l’église catholique Notre-Dame de Dresde ou Frauenkirche). Le midi on mange dans un restaurant typiquement allemand... enfin tellement typique que ça sonne faux. Le repas, sans intérêt, est servis dans des assiettes en fer, par des femmes blondes nattées et aux tenues bavaroises.

Avant de reprendre la route il nous reste une heure pour fouler les moquettes de l'un des musées les plus connus de Dresden, la Galerie d'art des anciens maîtres ("die Gämeldegalerie Alte Meister"). Je cite ici l'office du tourisme de la ville qui décrit l'ensemble architectural comme "un véritable joyau de ce que l'on appelle le baroque courtois, construit à l'origine en tant qu'orangerie et utilisé par le prince électeur Auguste le Fort à des fins purement représentatives" (il était d'ailleurs le théâtre de fêtes magnifiques). Le musée abrite notamment la Madone Sixtine de Raphaël (rien que ça !). Bon, la visite est bien trop courte mais notre guide super intéressante et anormalement compréhensible pour quelqu'un qui ne parle pas ma Muttersprache (j'ai d'ailleurs appris qu'en allemand la tapisserie se dit "der Gobelin", référence directe à la manufacture des Gobelins... située à Paris juste à côté de mon chez moi... beuh je veux ma maison !!). Nous retrouvons Frankfurt (Oder) vers 21h après trois heures de bus... "Ich muss schlafen schlafen schlafen !".

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bizarre qu'avec ce double-menton, Auguste II ait conquis autant de coeurs!