jeudi 13 septembre 2007

Mercredi 12 septembre : re-Berlin Berlinpinpin

Yep yep nouveau départ pour Berlin : à force je connais la route qui mène au centre par coeur, c'est agréable de sentir que l'on prend peu à peu ses repères. J'ai emmené mon vélo parce que la route de la gare est une immense descente géniale, ça m'entraîne à utiliser mes freins-pédales en arrière... Bon le revers de la médaille c'est le retour parce que là logiquement ça monte hinhinhin.
Il est 8h30 et les nuages crachouillent, les rues sont assez désertes comme d'habitude à FFO. Je croise un cartable immense posé sur les épaules d'un mouflon allemand : ces cartables je les avais déjà repérés lors de mon séjour en Allemagne en 2004, de gros casiers aux couleurs flashy, on n'a pas ça en France, heureusement pour les p'tits écoliers, ça donne l'air de porter l'armoire de grand-mère en carapace.
Évidemment le distributeur de tickets nous tire toujours la tronche, impossible d'arriver à l'étape "Payer", on clique pourtant partout là où il faut mais à chaque fois ça merdouille. Alors tant pis on va au guichet puisque c'est comme ça bah tant pis ! Finalement le soir à la Hauptbanhof de Berlin un homme au tee-shirt rouge "Automatic guide" nous donnera la solution miracle... Enfin s'ils en sont à mettre des playmobils pour aider les gens à acheter leurs billets aux guichets automatiques c'est que c'est anormalement compliqué comme truc, moi j'dis. Faut dire que l'on doit commander les tickets dans un distributeur qui imprime alors un papier sur lequel se trouve un code barre, papier qu'il faut ensuite introduire dans une autre machine automatique qui lit le code barre, nous demande de payer et consent enfin à cracher les tickets de train !

On arrive à 10h30 à Berlin : on se dirige dans le quartier de Kreuzberg où l'on trouve la friperie la plus fréquentée de la ville. Elle est immense, et porte bien son nom "Garage". On est presque tout seuls, ça sent le renfermé de chez Tata Simone, mais ça me plaît comme odeur, et puis y'a plein de vieux vêtements du plus classique au plus loufoque, et tout est vendu au kilo. Je trouve une jupe en velours assez longue pour cacher les gambettes en prévision du froid de cet hiver et un polo à capuche pour remplacer celui que la machine à laver m'a méchamment grignoté, je les paye 7 euros ; le velours c'est lourd mais justement le mercredi entre 11 et 13h c'est happy hour, moins 30%.

Le midi on déjeune dans une p'tite cantine végétarienne qui dément la réputation wurstienne et Kartofelnienne des Deutsch : des tonnes de légumes et des farandoles de salades, et ce pour 5 euros l'assiette, pleine à faire exploser le bidon. On s'assied à l'une des trois grandes tables qui meublent la salle à manger, semblable au salon d'une mamie gâteau. On mange à côté de trois femmes turques aux rires généreux.

L'aprèm direction "Le musée du cinéma allemand", que j'avais déjà visité en 2004 : fidèle aux souvenirs que j'en avais, avec les robes de Marlène Dietrich, les extraits des films de Fritz Lang, des dessins préparatoires des décors de "Metropolis" ou "Caligari", des maquettes de "M Le maudit" ou "Des dieux de L'olympe" de Leni Riefenstahl... C'est ludique et plutôt complet, on y reste deux heures. Le musée est situé dans un endroit très très touristique mais impressionant malgré tout : le Sony Center, un gigantesque dôme vitré, abritant des cinémas, des cafés chics, des magasins sans intérêt, et surtout Legoland, ouaip Legoland. On y est accueilli par une girafe jaune géante à l'air nonchalant, normal elle est faite en Lego, ça doit pas être drôle tous les jours.

On se dirige vers la gare pour retrouver mon fief à moi, qui commence à me manquer. Soyons fous on se paye le luxe de quelques pas supplémentaires pour prendre notre train à la Hauptbahnof, une gare à l'architecture étonnante, récemment rénovée. Son aspect futuriste tranche avec le paysage désert aux alentours. En chemin, aux pieds de l'une des portes de Berlin (oui mais laquelle laquelle ??), des dormeurs sont couchés sur le bitume, réhaussés d'un oreiller à l'allure douillette. Ils sont une vingtaine comme ça à kidnapper le regard des passants!


La gare est fun avec ses allures de "Cinquième Elément", dommage qu'elle soit si moderne que les distributeurs de tickets demeurent invisibles... Fnalement je demande à des policiers en vert (bah ouais ils sont verts les policiers en Allemagne, et les métros sont jaunes, et puis les taxis sont blancs, et les camions de pompiers sont orange fluo, et puis mon vélo il est violet). Un quai plus loin et armés de billets, nous nous engouffrons dans le train direction FFO où des demoiselles polonaises blablateront tout le trajet.

Il fait déjà nuit depuis 18h30, nuit noire même puisque Frankfurt (Oder) n'est pratiquement pas éclairée... Snif ici c'est un temps d'ours polaire et d'iceberg... On se pèle le naseau en plus, ça y est il est rouge, à Paris mon naseau ne rougit qu'à partir de novembre, ici c'est dès septembre... Il faudra m'y faire !

2 commentaires:

Tho Strasse a dit…

Elle est où la photo de la grande girafe en Lego ????
C'est pas pour moi, tu m'connais (les girafes c'est pas mon truc...), c'est juste pour Ben et Lului (les Legos...c'est leur truc !)

Marion a dit…

argh bah elle a pas eu le droit à une photo la giraffe... mais promis dès que je retourne à Berlin je file lui photographier le museau ! désolée les cousins désolée !