mardi 11 septembre 2007

Vendredi 8 septembre 2007 : les p'tits bonhommes...

La voiture parentale nous attend à 11h en bas de mon immeuble pour une mission vaisselle and co. Entre deux corn-flakes allemands j’ai échangé quelques mots avec Mercedes, qui s’avère moins froide que prévu… Le soir elle nous aura même laissé un mot nous invitant à manger ses légumes qu’elle n’aura pas eu le temps de cuisiner, c’est presque la fête !




Je prends le temps de regarder Frankfurt (Oder), c’est une ville étonnante qui n’a rien à voir avec les villes françaises. L’architecture est hétérogène, des immeubles tristounets et bétonnés certes (voui voui les mauvaises langues avaient un tout p’tit peu raison là-dessus, c’est est-allemand on ne peut pas nier !), mais surtout des maisons et des bâtiments très colorés et plutôt originaux, et puis les rues s’appellent Marx, Gorki, Luxemburg et Liebknecht et ça ça le fait !

Je trouve tout mon bonheur dans un magasin « Tout à un euro »… Me voilà pratiquement équipée pour une année. J’avais oublié qu’en Allemagne les sacs plastiques ne sont jamais donnés, il faut nécessairement les acheter. Autre anecdote : ne jamais traverser au petit bonhomme rouge lorsque l’on est piéton, sans quoi les autochtones nous fusillent aussitôt du regard comme si l’on avait éventré le chien de la voisine ! Il faut dire que les tramways débarquent de tous les côtés et que l’on se fait facilement écraser. D’ailleurs les vélos (très nombreux) cohabitent sur les trottoirs avec les piétons et non sur les routes avec les voitures comme c’est dangereusement le cas à Paris.
Le midi on mange dans une cantine chinoise que je préférerais oublier… C’est amusant parce que les restaurants sont rares finalement, par contre on trouve des snacks à gogo : les gens mangent beaucoup sur le pouce, une Currywurst, un fast-food, un sandwich…
Ce qui est frappant aussi à Frankfurt (Oder) c’est à quel point la ville est verte : des parcs partout, des arbres déjà chatouillés par l’automne, des quartiers d’habitation très fleuris…

Retour à August-Bebel Strasse : Internet ne marche toujours pas et ça me met le moral dans les chaussettes. Je voudrais pouvoir communiquer avec le monde extérieur ! J’ai l’impression d’être coincée sur une île. On trouve finalement une solution : filer tous les quatre à la bibliothèque après avoir appelé Martyna qui s’y trouve justement. Là on trouve Internet, et des imprimantes. Je peux lire les journaux en ligne, envoyer des mails à tous ceux que j’ai laissés en France et à tous les p’tits ratons émigrés aux quatre coins de la planète ! Je retrouve aussi le sourire de Martyna et ça me redonne la pêche, elle me montre les imprimantes et on se raconte des blagues, je m’accroche pour comprendre.

Finalement on quitte la bibliothèque gaiement, et on arrose nos retrouvailles avec Internet dans un café réputé être le repère des Erasmus. Il est un peu vide évidemment, la rentrée est en octobre, très peu d’étudiants sont déjà arrivés. L’on mange un dessert d’adieu, Jack et Youdie quittent FFO le lendemain aux aurores. Rien à signaler sinon la présence de cerises.
Bilan du jour donc : Internet ne fonctionne toujours pas et je n’ai pas non plus de téléphone. Alors patience patience…

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