Bon faut dire qu'à 6h pétantes, à peine remise de mes aventures noctures, j'étais déjà debout, pour retrouver mes Kommilitonen (camarades) en bas de l'immeuble à 6h50... ça aide pas à avoir les yeux en face des trous. Le voyage en bus, plein à craquer d'étudiants endormis (tous les Erasmus du cours d'allemand, avancés et débutants, plus un groupe d'Ukrainiens et de Russes) a quand même duré 3h. Dresden c'est une ville de playmobil, tout y est bien tracé, bien découpé, bien coloré, bien empaqueté... c'est joli j'dis pas, mais ça manque de vie, c'est aseptisé. Bon évidemment on la regarde autrement quand on connaît son histoire, à cette ville, entièrement détruite en février 1945 par les forces alliées (35 000 morts!). À la différence de Berlin, Dresden a été en grande partie reconstruite, à l'identique.
vendredi 28 septembre 2007
mercredi 26 septembre : Dresden quand tu nous tiens !
Bon faut dire qu'à 6h pétantes, à peine remise de mes aventures noctures, j'étais déjà debout, pour retrouver mes Kommilitonen (camarades) en bas de l'immeuble à 6h50... ça aide pas à avoir les yeux en face des trous. Le voyage en bus, plein à craquer d'étudiants endormis (tous les Erasmus du cours d'allemand, avancés et débutants, plus un groupe d'Ukrainiens et de Russes) a quand même duré 3h. Dresden c'est une ville de playmobil, tout y est bien tracé, bien découpé, bien coloré, bien empaqueté... c'est joli j'dis pas, mais ça manque de vie, c'est aseptisé. Bon évidemment on la regarde autrement quand on connaît son histoire, à cette ville, entièrement détruite en février 1945 par les forces alliées (35 000 morts!). À la différence de Berlin, Dresden a été en grande partie reconstruite, à l'identique.
Mardi 25 septembre : Hemingways ou le repère Erasmus
Les mardis soirs au café Hemingways sont ceux des étudiants Erasmus, on y trouve des jeunes de toute nationalité, de la musique sympathique, une décoration chaleureuse, un babyfoot et de la bière allemande. Notre table est immense. Il faut dire que l'on est tous là, ceux de mon cours et ceux du cours débutant. L'ambiance est chaleureuse, et les conversations fusent, en toutes les langues. Je parle pas mal avec les trois Danois, puis avec Antonio, un Portugais arrivé à FFO sans même savoir dire bonjour et pour qui les cours intensifs se révèlent assez efficaces. Ici la bière pression est servie en pinte d'un demi-litre et ce pour un prix dérisoire, évidemment on est en Allemagne. D'ailleurs dans les supermarchés, la bière est moins chère que l'eau !
Plus tard dans la soirée, alors que la moitié des étudiants Erasmus d'August-Bebel a quitté le bar pour attraper le dernier Straßenbahn, un groupe d'Allemands plus âgés que nous se joint à notre table. Hyacinthe et moi discutons plusieurs heures avec un étudiant allemand, Philip, qui parle plutôt bien français lui aussi ! Il est 3h, et je n'ai parlé qu'allemand pendant toute la soirée. Nous décidons de rentrer, à pieds, pour réussir à nous lever le lendemain, rendez-vous 7h15 au Sprachzentrum pour l'excursion à Dresden... bah on va être frais !
Plus tard dans la soirée, alors que la moitié des étudiants Erasmus d'August-Bebel a quitté le bar pour attraper le dernier Straßenbahn, un groupe d'Allemands plus âgés que nous se joint à notre table. Hyacinthe et moi discutons plusieurs heures avec un étudiant allemand, Philip, qui parle plutôt bien français lui aussi ! Il est 3h, et je n'ai parlé qu'allemand pendant toute la soirée. Nous décidons de rentrer, à pieds, pour réussir à nous lever le lendemain, rendez-vous 7h15 au Sprachzentrum pour l'excursion à Dresden... bah on va être frais !
lundi 24 septembre : Mensa me voilà !

Notre cours se passe sans embuche.
À 13h nous filons en bande vers le centre ville, direction la Mensa (ou cafétériat). Je découvre la cuisine allemande... bouh j'ai le choix entre du choux rouge cuit, des pommes de terre, des asperges à la crème blanche avec plus de crème que d'asperge, des saucisses ou du fromage pané ! Je me rabats sur l'offre géniale de crudités, ça déborde, pleins de couleurs, pleins de goûts, pleins de miam... bon je me suis un peu lâchée parce que l'assiette se paye au poids (ce que j'ignorais, si j'avais su j'aurais stratégiquement tapé dans la crudité légère, style salade verte) et j'en ai pour 4 euros. Côté boisson c'est aussi toute une aventure, il n'y a évidement pas de bouteille d'eau "ohne Kohlensäure" (sans bulle)... Déçue, je me rabats sur du jus de pomme pour découvrir une fois assise que lui aussi il est plein de Pschiiit... Crotte de bique quand même ! Bon ma salade est top et puis c'est sympa de manger tous ensemble.
Nous quittons la bibliothèque, ravis, "sont gentils les Allemands quand même ! Nous enchaînons avec photo d'identité pour Hyacinthe, banque et poste puis nous rentrons à August-Bebel.
Je quitte donc ma chambre avec mon pyjama lapin préparant déjà mes excuses en allemand... mais je tombe nez-à-nez avec un jeune homme brun, qui m'explique qu'il est un ami de Mercedes et qu'il vient arroser les plantes... oups elle a sûrement perçu les appels de détresse de son basilic mourant et à envoyé du secours. Je tente d'expliquer la mort du pauvre petit à Michaël qui me sourit et me rassure, apparemment ça n'est pas la fin du monde, ouf ! Du coup nous discutons tous les deux, j'apprends qu'il est Polonais, et je le lance sur la politique actuelle de la Pologne. Notre conversation durera deux heures, debout dans le couloir ! Je ne vois pas le temps passer et mon allemand a décidé de jouer le jeu, nous évoquons bien sûr l'histoire de son pays, il se revèle plutôt anticommuniste, ce qui ne m'étonne pas vraiment j'avais déjà senti ce rejet chez mes camarades tchèques. Comme elles, Michaël me tient un discours très libéral, opposé à toute intervention de l'Etat. Je tente de formuler des objections en allemand, je sens que j'éveille son intérêt, je lui propose de se pencher sur les textes de Marx, d'Engels, de Trotsky et de Lénine, il m'avoue en avoir une vision très faussée et surtout entretenue par les discours anticomunistes qu'il entend chez lui mais aussi dans son pays. Il rit en me disant que je lui donne des devoirs à faire mais qu'il a très envie de lire tout ça. Il me pose pleins de questions sur la France et il est bien informé, il me demande comment j'ai fait pour échapper à la mort lors des émeutes de banlieue, ce que j'ai voté aux dernières élections présidentielles, réagit vivement -"comme en Russie" et nous voilà repartis sur le sujet. Finalement Michaël me dit qu'il est ravi de notre conversation ! Je rejoins "mes appartements" asez tard. Il me reste encore une dizaine d'exercices de grammaire allemande, mais j'ai le sourire, j'ai réussi à parler allemand et à me faire comprendre. Et puis Michaël va sûrement dire à Mercedes que quand même je suis pas si méchante et avec un peu de chances ça fera passer la pilule du basilic !
semaine du 17 septembre : Du, hör mal !
Lundi 17 septembre je suis désagréablement tirée du sommeil à 7h... argh j'avais oublié ce que c'était de devoir aller à l'école ! Armée de mon choco BN et de ma gourde de grenadine je file donc à bord de mon super vélo vers le Sprachzentrum, situé à 1 km de mon chez moi. Le bâtiment en jette, et pis il fait beau. Je trouve facilement "mon futur groupe", ils sont une dizaine en rond, tentant difficilement de se présenter en un mix douteux d'allemand et d'anglais aux accents étonnants... pas de doute, ce sont bien les Erasmus. Je me présente à mon tour, et j'apprends les noms de mes nouveaux camarades, qui viennent de Londres, de Slovénie, de Turquie, de Suède ...
Nous découvrons nos futurs professeurs, ils sont deux, un pour chaque groupe puisque nous seront divisés en deux niveaux, un groupe de débutants et un groupe plus avancé. Je me retrouve dans le groupe avancé, avec sept autres personnes. Le groupe débutant lui accueille quinze personnes. Notre prof est super, un percing dans le nez et les cheveux en brosse, une langue bien pendue, des yeux rieurs et une voix rassurante. Elle nous demande de nous présenter, je commence, puis viennent Alena et Eva les Tchèques, Yvor le Slovène, Troels le Danois, Pamela la finlandaise, Adela l'Espagnole, et Hyacinthe le Français. Super chui pas toute seule !

Le samedi plein soleil, le temps passe trop vite. Voilà déjà 13h, et je me retrouve toute seulette dans mon appartement tristement vide puisque Mercedes est en Pologne chez sa famille depuis une semaine. Alors voilà je m'assois sur mon lit et j'agite les pieds, bouh c'est pas très drôle. Heureusement que j'ai des devoirs, beaucoup de devoirs, et en allemand en plus, de quoi me changer les idées !
jeudi 20 septembre 2007
Dimanche 16 septembre : Berlin 3ème édition, poils au menton
Arrivée à Jacobsdof, petite gare perdue au milieu des champs et des pommiers. Selon les données du tableau horaires, le train est censé pointer le bout de son nez dans un peu moins d'une heure... fun... Bon on n'a plus qu'à s'asseoir sur ce banc désoeuvré et à attendre. Y'a un p'tit bonhomme sur ce banc justement, enfin pas si p'tit qu'ça en fait. Il fume comme un pompier et ne prend pas la peine d'essuyer la cendre qui tombe sur sa salopette. Son ventre proéminent (der Bierbauch) témoigne d'une sacrée descente mais il a l'air plutôt sympathique. Ma tête doit bien lui revenir parce qu'il me raconte plein de trucs, sacrément vite jusqu'à ce que j'arrive à en placer une pour lui demander de ralentir la cadence ("Ich bin Französin héhé"). J'arrive à comprendre un truc moyen fun, c'est que le train qui viendra nous pêcher ici ne nous amènera pas jusque Berlin mais jusqu'à Erkner où nous devrons prendre un autre train... Bah décidément on aurait mieux fait d'y aller à dos d'hippopotame. Enfin notre nouvel ami continue de me raconter sa vie, il a travaillé dans une horlogerie à Bordeaux mais y'a longtemps, l'est jamais allé à Paris mais aimerait beaucoup p'têt un jour mais le problème avec la France c'est le prix des cigarettes. Il se lance alors dans une superbe description de la machine dans laquelle il a investi et qui lui permet de rouler ses cigarettes lui-même, ça lui prend juste une heure par jour et il a sa dose... J'y connais pas grand-chose mais ses cigarettes bah on dirait des vraies en tout cas, elle doit être bien sa machine.

Le midi nous mangeons dans un p'tit snack sympathique, où des serveurs à dreadlocks nous servent des hamburgers bio grillés, légumés et sans mayo. On mange enfin de la viande, accompagnée d'une limonade bio elle aussi, parfumée au Holundersaft (terme allemand barbare inconnu de mon dico de poche. Finalement mon gros dictionnaire m'apprendra le soir qu'il s'agit de jus de sureaux, arbustes et plantes herbacées du genre Sambucus, appartenant à la famille des Caprifoliacées). J'ai appris un nouveau mot, p'têt aussi important que ceux que ma soeur apprend en classe préparatoire (au programme de son Deutschen Kurs : "die Gallenblase", ou vésicule biliaire).
mercredi 19 septembre 2007
Vendredi 14 et samedi 15 septembre : Kaufland, Zombies und compagnie
Nous entrons par l'entrée principale, à peine remise des travaux. À l'intérieur tout FFO s'est donné rendez-vous ! Alors évidement on se jette dans la fosse et on n'en ressort pas bredouille : parce qu'à Kaufland ils sont tellement énormes qu'ils vendent même du chèvre (bon d'accord, un seul et tout p'tit crottin, mais bien vivant, on l'a vu !) et puis le choix de soupes lyophilisées en sachet est si vaste que l'on s'y perd ; pareil au rayon des Gurken (ces cornichons géants qui avaient fait la joie de notre famille devant "Good Bye Lenin" au cinéma). Enfin côté légumes et viande c'est toujours pas trop ça, mais faut pas non plus pousser mémé dans les ortilles, Kaufland est déjà une grande avancée dans la vie de Frankfurt (Oder) !
vendredi 14 septembre 2007
Jeudi 13 septembre : vélo-ciraptor et quenottes affûtées
jeudi 13 septembre 2007
Mercredi 12 septembre : re-Berlin Berlinpinpin
Il est 8h30 et les nuages crachouillent, les rues sont assez désertes comme d'habitude à FFO. Je croise un cartable immense posé sur les épaules d'un mouflon allemand : ces cartables je les avais déjà repérés lors de mon séjour en Allemagne en 2004, de gros casiers aux couleurs flashy, on n'a pas ça en France, heureusement pour les p'tits écoliers, ça donne l'air de porter l'armoire de grand-mère en carapace.
Évidemment le distributeur de tickets nous tire toujours la tronche, impossible d'arriver à l'étape "Payer", on clique pourtant partout là où il faut mais à chaque fois ça merdouille. Alors tant pis on va au guichet puisque c'est comme ça bah tant pis ! Finalement le soir à la Hauptbanhof de Berlin un homme au tee-shirt rouge "Automatic guide" nous donnera la solution miracle... Enfin s'ils en sont à mettre des playmobils pour aider les gens à acheter leurs billets aux guichets automatiques c'est que c'est anormalement compliqué comme truc, moi j'dis. Faut dire que l'on doit commander les tickets dans un distributeur qui imprime alors un papier sur lequel se trouve un code barre, papier qu'il faut ensuite introduire dans une autre machine automatique qui lit le code barre, nous demande de payer et consent enfin à cracher les tickets de train !
Le midi on déjeune dans une p'tite cantine végétarienne qui dément la réputation wurstienne et Kartofelnienne des Deutsch : des tonnes de légumes et des farandoles de salades, et ce pour 5 euros l'assiette, pleine à faire exploser le bidon. On s'assied à l'une des trois grandes tables qui meublent la salle à manger, semblable au salon d'une mamie gâteau. On mange à côté de trois femmes turques aux rires généreux.
La gare est fun avec ses allures de "Cinquième Elément", dommage qu'elle soit si moderne que les distributeurs de tickets demeurent invisibles... Fnalement je demande à des policiers en vert (bah ouais ils sont verts les policiers en Allemagne, et les métros sont jaunes, et puis les taxis sont blancs, et les camions de pompiers sont orange fluo, et puis mon vélo il est violet). Un quai plus loin et armés de billets, nous nous engouffrons dans le train direction FFO où des demoiselles polonaises blablateront tout le trajet.
Il fait déjà nuit depuis 18h30, nuit noire même puisque Frankfurt (Oder) n'est pratiquement pas éclairée... Snif ici c'est un temps d'ours polaire et d'iceberg... On se pèle le naseau en plus, ça y est il est rouge, à Paris mon naseau ne rougit qu'à partir de novembre, ici c'est dès septembre... Il faudra m'y faire !
mardi 11 septembre 2007
Lundi 10 septembre 2007 : barbazoum !
AHHHHH !! Ça y est j’ai la solution pour Internet !! Pouet pouet pouet lalalala gnap gnap gnap !! Ça aura été bête comme choux, il aura suffi d’interrompre Mercedes, ma coloc, entre deux bouchées de gratin de choux fleur (justement) pour qu’elle me tende triomphalement le câble, THE câble sauveur… Finalement on se sent un peu cons, c’est qu’on avait acheté le mauvais câble. Bref on a juste branché ce fichu truc jaune reliant le mur à mon ordi, et paf paf paf, Internet est apparu. J’ai plus qu’à enfourcher mon vélo et à me rendre à Mediamarkt pour l’acheter, ce sera mon programme de demain !
Dimanche 9 septembre : Berlin-got and co ...
Ce matin départ 7h30 pour la Bahnof direction Berlin. Les rues sont vides. On arrive à la gare à 8h15, surpris par une immense banière suspendue au dessus de la grande horloge : « Banhofsfest ». Des camions déchargent la sono, des pancartes et des dessins d’enfants annoncent le programme de la journée : fête, concert and co… Je me retiens de rire, sûre qu’en cas de coup de moral dans les chaussettes je serais où aller trouver de la campagnie : à la Fête de la Gare bien sûr.
Samedi 8 septembre 2007: problèmes techniques
Nous filons vers la boutique O2 où un panneau nous indique la fermeture exceptionnelle du magasin suite à des problèmes techniques… Grrrrr ! La vendeuse de la petite boutique O2 à l’étage inférieur s’excuse mais ne peut pas s’occuper de nous, seule la boutique principale est habilitée à le faire. J’aime bien les gens de O2 parce qu’ils me comprennent, quand j’aurai le cafard je viendrai discuter avec eux, ça doit être les ondes des portables qui m’aident à m’exprimer !
Direction la Banhof pour aller à Berlin : pas de chance non plus, les trains pour Berlin ne fonctionnent exceptionnellement pas, il faut prendre le bus et on en a pour deux heures !
Heureusement je retrouve vite la frite après un sermon pierrotin… Finalement c’est vrai que c’est fun FFO, d’ailleurs il y a une dalle du trottoir qui a la forme d’un diplodocus, et puis la seule boutique ouverte vend des fleurs, on y achète deux pots pour égayer ma chambre ; et surtout on trouve une boulangerie digne de ce nom où les prix sont dérisoires (comme beaucoup de produits alimentaires à FFO d’ailleurs), on y achète un pain aux céréales typiquement allemand et un gâteau chocolat-mandarine qui n’a pas le goût de mandarine.
Vendredi 8 septembre 2007 : les p'tits bonhommes...
Le midi on mange dans une cantine chinoise que je préférerais oublier… C’est amusant parce que les restaurants sont rares finalement, par contre on trouve des snacks à gogo : les gens mangent beaucoup sur le pouce, une Currywurst, un fast-food, un sandwich…
Ce qui est frappant aussi à Frankfurt (Oder) c’est à quel point la ville est verte : des parcs partout, des arbres déjà chatouillés par l’automne, des quartiers d’habitation très fleuris…
Finalement on quitte la bibliothèque gaiement, et on arrose nos retrouvailles avec Internet dans un café réputé être le repère des Erasmus. Il est un peu vide évidemment, la rentrée est en octobre, très peu d’étudiants sont déjà arrivés. L’on mange un dessert d’adieu, Jack et Youdie quittent FFO le lendemain aux aurores. Rien à signaler sinon la présence de cerises.
Bilan du jour donc : Internet ne fonctionne toujours pas et je n’ai pas non plus de téléphone. Alors patience patience…
Jeudi 6 septembre 2007 : installation et administration !
9h30 : on retrouve donc Martyna, très souriante. Mon premier contact avec l’université est plus que concluant ! Nous entrons dans le Studentenwerk, là où je signe mon contrat de logement et où je paie la caution. Je suis alors confrontée à un détail tout de même essentiel : les Allemands parlent allemand… et c’est dur !!
J’essaye de me dépêtrer dans les explications allemandes de Martyna… Finalement nous décidons de filer vers l’université pour trouver de l’aide. Après plusieurs escaliers nous débarquons dans le bureau de M. Schünow, la personne qui m’avait justement aidée par mail avant mon départ. Très pratique : je n’ai pas besoin de tout réexpliquer, il se souvient d’ailleurs très bien de moi. Parfait, je peux laisser reposer mon cerveau quelques minutes parce que mine de rien je n’ai parlé qu’allemand depuis le début de la matinée et ça commence à chauffer ! Finalement nous quittons le bureau sans que le problème soit réellement réglé, si ce n’est que je devrais avoir mon Immatrikulationnummer la semaine prochaine.
Ensuite direction la bibliothèque pour photocopier des documents : alors là ça en jette ! La bibliothèque est immense et contruite au centre de la cour intérieure d’un bâtiment en briques rouges… c’est plutôt joli. On file ensuite vers un autre bâtiment, municipal celui-là pour me faire enregistrer en tant qu’habitante de FFO (Frankfurt Oder en abrégé). Un détail amusant (quoique ?) : sur la fiche de renseignement, on me demande si je vais à l’Eglise…
L’après-midi nous allons à la Deutsche Bank pour ouvrir un compte, je dépose en liquide tout l’argent que j’ai gagné durant ces deux mois de travail ! Nous passons ensuite à la boutique O2 pour faire changer le nom sur le contrat de téléphone que j’ai récupéré auprès de Tiphaine, la Sciences-potteuse qui était là l’année dernière. Malheureusement il faut une lettre justificative de la part de Tiphaine, je n’aurai donc pas le téléphone aujourd’hui. Direction le Mediamarket du coin pour acheter le câble dont j’ai besoin pour Internet, câble qui ne sera pas le bon d’ailleurs. Il est 17h, nous laissons enfin Martyna s’échapper, une journée n’aura pas suffit pour tout faire.
Le soir nous allons faire les cours chez Plus, un supermarché discount juste à côté de mon appart : ils ont de tout, c’est allemand certes, mais, je trouve de quoi manger correctement, et même des légumes, je ne serai pas trop dépaysée de ce côté là !
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