mercredi 21 novembre 2007

Il avait plu

C’était comme une mare aux cauchemars,
On y entrait en serrant les dents
On s’y plongeait en agitant les pieds
Je crois qu’il a déjà coulé
Il est perdu, j’ai de la brume dans les idées
Je grelotte, j’ai déchiré mes dernières pensées
Tu m’avais promis, j’en avais oublié la pluie
Je croule, c’est le bruit des abeilles qui me pèse
Quelle heure est-il ? Midi pile, l’heure des larmes
C’était un soir d’automne, et les arbres s’effritent
Si tu étais là j’aurais pu nager
Il a crié et les oiseaux ont cessé de chanter
J’avais prié pour que les corbeaux n’aient pas ta peau…
Tu crois qu’il va neiger en plein été ?
Cette nuit le vent sera différent…

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Qu'est ce que c'est cette poésie baudelairienne ?
C'est très beau mais c'est trop triste.
La pluie : c'est aussi quelque chose de magique qui lave le ciel et permet de nouveaux espoirs...

Tho Strasse a dit…

Bouh, j'ai froid, j'ai mal aux dents, j'ai mal aux pieds, je pleure, j'ai peur...
Ca va Marion ?
C'est quand tu nous refais rire ????

Anonyme a dit…

Comme toutes les filles elle a un nom. Mais elle ne le porte pas. Ou alors, rarement, pour de grandes occasions. Les prénoms, c’est pour nous distinguer. Mais elle, elle a ses yeux. Ses yeux qu’un poète dirait de velours, qu’un voleur s’empresserait de chaparder, qu’une étoile convoiterait de jalousie, qu’un galant nommerait « diamants », et que moi je n’appelle que « ses yeux ». Ses deux yeux qui la distinguent entre toutes.

Plus que huit petits fours.. et tu arrives!