Il est 8h30 et les nuages crachouillent, les rues sont assez désertes comme d'habitude à FFO. Je croise un cartable immense posé sur les épaules d'un mouflon allemand : ces cartables je les avais déjà repérés lors de mon séjour en Allemagne en 2004, de gros casiers aux couleurs flashy, on n'a pas ça en France, heureusement pour les p'tits écoliers, ça donne l'air de porter l'armoire de grand-mère en carapace.
Évidemment le distributeur de tickets nous tire toujours la tronche, impossible d'arriver à l'étape "Payer", on clique pourtant partout là où il faut mais à chaque fois ça merdouille. Alors tant pis on va au guichet puisque c'est comme ça bah tant pis ! Finalement le soir à la Hauptbanhof de Berlin un homme au tee-shirt rouge "Automatic guide" nous donnera la solution miracle... Enfin s'ils en sont à mettre des playmobils pour aider les gens à acheter leurs billets aux guichets automatiques c'est que c'est anormalement compliqué comme truc, moi j'dis. Faut dire que l'on doit commander les tickets dans un distributeur qui imprime alors un papier sur lequel se trouve un code barre, papier qu'il faut ensuite introduire dans une autre machine automatique qui lit le code barre, nous demande de payer et consent enfin à cracher les tickets de train !
Le midi on déjeune dans une p'tite cantine végétarienne qui dément la réputation wurstienne et Kartofelnienne des Deutsch : des tonnes de légumes et des farandoles de salades, et ce pour 5 euros l'assiette, pleine à faire exploser le bidon. On s'assied à l'une des trois grandes tables qui meublent la salle à manger, semblable au salon d'une mamie gâteau. On mange à côté de trois femmes turques aux rires généreux.
La gare est fun avec ses allures de "Cinquième Elément", dommage qu'elle soit si moderne que les distributeurs de tickets demeurent invisibles... Fnalement je demande à des policiers en vert (bah ouais ils sont verts les policiers en Allemagne, et les métros sont jaunes, et puis les taxis sont blancs, et les camions de pompiers sont orange fluo, et puis mon vélo il est violet). Un quai plus loin et armés de billets, nous nous engouffrons dans le train direction FFO où des demoiselles polonaises blablateront tout le trajet.
Il fait déjà nuit depuis 18h30, nuit noire même puisque Frankfurt (Oder) n'est pratiquement pas éclairée... Snif ici c'est un temps d'ours polaire et d'iceberg... On se pèle le naseau en plus, ça y est il est rouge, à Paris mon naseau ne rougit qu'à partir de novembre, ici c'est dès septembre... Il faudra m'y faire !
2 commentaires:
Elle est où la photo de la grande girafe en Lego ????
C'est pas pour moi, tu m'connais (les girafes c'est pas mon truc...), c'est juste pour Ben et Lului (les Legos...c'est leur truc !)
argh bah elle a pas eu le droit à une photo la giraffe... mais promis dès que je retourne à Berlin je file lui photographier le museau ! désolée les cousins désolée !
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